DES FRONTIÈRES
ET DE L'ABSENCE
Cette fois ci le collectif Davaï est composé de trois musiciens et une danseuse. Ils travailleront sur une série de performances formant un archipel de tableaux poétiques reliés par des interludes sonores. Chacune de ces pièces chorégraphiques sur le thème DES FRONTIERES ET DE L’ABSENCE sera indépendante.
A partir de la poésie russe du début de XX siècle*, associée à des Haïkus japonais, ce travail entre en résonnance avec les deux sujets du titre. Le corps humain, en tant que frontière entre l’interne (l’âme) et l’externe (le monde), La vie et la mort, le rêve et la réalité, la présence et l’absence… Un espace suspendu, silencieux, vide, ou à l’inverse saturé et agité
Cette délimitation est-elle saisissable ?
Lors de rites imaginaires, les personnages dansés se succèderont dans leurs climats singuliers. Emergeant d’une écriture sonore entre rage et élégance, un lien étroit entre danse et musique fera apparaitre le relief dépouillé du sujet.
*Alexandre Blok, poéte symboliste (188O-1921)
UNE RELATION RICHE ENTRE DANSE ET MUSIQUE
A MI-CHEMIN ENTRE LE CONCERT ET LA PERFORMANCE DANSÉE
With support of / soutiens : Centre Chorégraphique National d'Orléans, La Fabrique de l’Université Mirail Toulouse, Ecole d’Enseignement Artistique de Tournefeuille, Centre Culturel de Bellegarde Toulouse, Atelier Danse Saint Cyprien
Credit photo Virginie Chibau
"Des Frontières et de l'Absence"
TABLEAU I. SEUIL
INTERLUDE
TABLEAU II. KOURGAN
Deux pieces pouvant être jouées independement
Durée totale: 60'
Durée Tableau I : 33'
Durée Tablea II : 27'
The two pieces can be performed separately. Total duration 60'. Tableau I : 33' Tableau II : 27'
La musique, dans ce spectacle tient une place aussi importante que la danse. L’univers musical tisse différents faisceaux de relation avec elle.
Le ciment général de cet univers sonore est le jazz qui permet de fondre improvisation et cadre écrit et qui permet de rassembler entre eux, avec cohérence, d’autres langages source d’inspiration, comme la musique contemporaine, les musiques ethniques ou la musique electro et les musiques répétitives.
Ce tissu de relation entre danse et musique se développe aussi autour de recherche sur le timbre, à la fois en connexion avec le mouvement et en miroir de la narration propre à chaque tableau et de leur atmosphère. Ce travail sur le timbre et la matière induit ainsi un enrichissement de la pallette sonore des instruments. Le travail sur le piano ou la batterie préparée, la table d’objet du percussionniste, l’utilisation des sons acoustiques produit par différents matériaux comme le bois, la pierre, le métal, les végétaux ou l’utilisation de percussions traditionnelles ou ethniques, de gong et de cloches mettent en cohérence les sources d’inspiration poétiques et culturelles de la danse ( Blok, les rituels etc…)
Enfin une clef importante de l’univers sonore est la recherche d’expressivité, de simplicité et de plaisir dans un rapport a l’imaginaire et au corps inspirés de ceux que peuvent entretenir les musiques populaires avec la danse.